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Le lait, mensonge

Thierry Souccar montre comment l'industrie a réussi à faire d'un aliment marginal et mal considéré un pilier incontournable de l'alimentation moderne. Présentés comme " indispensables à la santé des os ", les laitages cachent une réalité moins glorieuse.

 

 

 

Le lait maternel

Avant de parler du lait de vache, il est souhaitable de parler d'abord du lait maternel. L'allaitement maternel est la continuation de la fonction du placenta. Le placenta a un rôle nutritif et surtout un rôle de mise en place d'information qui participe à l'embryogenèse.Après la naissance, le lait maternel perpétue cette information en donnant au bébé des messages pour sa croissance. Il a donc un rôle d'embryogenèse postnatal, et cette structuration, cette mise en place, demande trois ans d'allaitement pour l’idéal, six mois au minimum. Le sevrage se fera doucement à partir du sixième mois, en introduisant progressivement légumes, fruits, céréales, un peu d’oléagineux et de protéines.Le lait maternel est un régulateur hormonal pour le bébé car il lui est adapté, et il joue aussi un rôle immunitaire et anti-parasitaire. Par exemple, grâce à une enzyme spécifique à l'espèce humaine dont il est porteur, il est capable de détruire des parasites intestinaux tels que Cardia lamblia ainsi que l'amibe Entacmoba histolytica.Son coslostrum des premiers jours est purgatif, favorise l’élimination du méconium et diminue ainsi grandement les risques de jaunisse, il protégera donc le bébé contre les infections.Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique du bébé. Il a de multiples fonctions :

  • stimulation de l'immunité,
  • apport énergétique et nutritif,
  • équilibrage du système nerveux par ses acides gras insaturés,
  • véhicule de l'information de croissance adaptée par le message contenu dans ses protéines.

 

J’ajouterai enfin une fonction qui n'est pas la moindre : celle du lien d'amour et de la plénitude de la vie.

 

Pourquoi dire non au lait de vache ?

Pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l’être humain ? En voici les principales réponses.

 

1 - Code génétique inadapté

 

Les hormones contenues dans le lait de vache sont des véhicules d’informations et vont transmettre à l’hypophyse du veau des informations adaptées à cette espèce animale particulière.
Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple peser 500 kg à six mois, reçu dans l’hypophyse d’un nourrisson qui, lui, dans le même temps, ne doit peser que 7 à 8 kg ? 
Que va-t-il se passer ?
Tout simplement, cette information non spécifique, qui ne correspond en rien à la croissance normale de l’être humain, va perturber le mécanisme sensible du système hormonal réglé par l’hypophyse et, de ce fait, déclencher toute une série de conséquencesfâcheuses pour le bon fonctionnement physiologique de l’individu.
Quand bien même, malgré cela, l’organisme humain serait capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonctions s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.
C’est pourquoi le danger ne porte ni sur la quantité de produits laitiers absorbés (bien que cela puisse provoquer des encrassements du métabolisme, et nous en reparlerons plus loin), ni même sur la quantité biologique : le lait de vache issu de l’agrobiologique contient absolument les mêmes informations néfastes et non adaptées à l’espèce humaine. Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffisait à dérégler le processus du métabolisme.
En conséquence, on constate, dans la plupart des cas, des réactions négatives du bébé lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache, ou aux laits dits maternisés qui restent malgré tout spécifiques à l’espèce animale car composée avec du lait de vache.
Cette information ne se trouve pas dans la viande de bœuf car n’ayant pas les mêmes caractères d’information. Il est, à mon avis, plus dangereux pour la santé de l’homme de consommer des laitages que la viande de bonne qualité biologique. Contrairement aux idées répandues parmi les adeptes végétariens.

 

2 - Du calcium inaccessible

 

Nous trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium. Celui-ci est dosé suivant les besoins du veau ou du bébé. Non seulement les besoins ne sont pas les mêmes, mais aussi grande que soit la proportion de calcium dans le lait de vache, celui-ci ne pourra en aucun cas être disponible à l’organisme humain. En effet, les protéines spécifiques contenues dans le lait animal et ayant pour fonction de transmettre l’information nécessaire à l'élaboration de l’osséine (filet sur cartilage pour retenir les minéraux) ne seront pas adaptées à notre espèce, mais au veau, donc totalement inopérantes pour l’être humain.
C’est pourquoi le bébé, l’enfant, ou l’adulte, auront très peu d’osséine et par ce fait, retiendront mal les minéraux, entraînant une déminéralisation progressive.
En regroupant les constatations de plusieurs chercheurs, médecins et hygiénistes, il semblerait que l’organisme, d’une part se défait de ces sels minéraux circulant dans le système sanguin, par défaut d’osséine, et d’autre part accumule ces mêmes sels contenus en trop grande quantité dans le lait de vache, dans des endroits tissulaires et organiques du corps. Ceci entraînant indurations, kystes, calculs et becs de perroquet.

 

3 - Des graisses saturées

 

Dans le lait maternel, les graisses sont constituées essentiellement d’acides gras poly-insaturés. Le lait de vache, lui, contient essentiellement des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation. C’est pourquoi lors d’une maladie aiguë ou chronique (grippe, angine infection) il est indispensable de supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus, les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux. Le cerveau de l’être humain ayant une croissance plus rapide que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des graisses de bonne qualité, c’est-à-dire insaturées, de provenance maternelle ou bien végétale.Et pour une croissance harmonieuse du bébé, nous trouvons la lactoferrine dans les protéines du lactosérum maternel.

 

4. Pauvreté en lactose

 

Le lait maternel, biologiquement adapté à l’homme, en contient plus de 50 % que le lait de vache. 
Ses propriétés sont non seulement énergétiques et déterminantes dans le processus de l’assimilation des minéraux et de la constitution de la flore intestinale, mais aussi elles participent grandement dans la protection contre les germes pathogènes.
Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et autres parasites. Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement leur absorption.
La fièvre de Malte et la brucellose en sont les conséquences dont les risques ont été minimisés avec la surveillance sanitaire et la vaccination. Mais la vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de vache comme nous allons le voir plus loin.
Les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi sa barrière immunitaire intestinale.
D'où, une fois de plus, l'importance de nourrir l'enfant au lait maternel et d'abandonner le lait de vache favorisant les parasites en tous genres.

 

5. Des molécules géantes

 

Les éléments constitutifs du lait de vache et du lait maternel sont différents, notamment par la grosseur des molécules et des protéines ainsi que par leur formule biochimique.
Le milieu digestif est également différent selon l'espèce : l'estomac du veau sécrétant de la caillette et celui du bébé de la présure (réinine) pour dégrader et coaguler leurs laits respectifs. Ainsi, on constate que la caillette du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson, et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont nettement plus grosses que celles du lait maternel.
C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader une trop grosse molécule d'origine animale.
Diluer le lait de vache avec de l'eau pour le rendre soi-disant plus digeste ne changera rien à l'affaire car la formule biochimique restera la même.
Le bébé fabrique de la réinine jusqu'à l'âge de trois ans. Au-delà de cet âge, si nous le forçons à boire du lait de vache après son sevrage, son organisme se verra forcé de fabriquer de la présure (lactase) pour digérer un aliment qui ne lui est donc pas nécessaire, au détriment des autres fonctions organiques. J’ajouterai que la présence de la lactase dans l'intestin est responsable de gaz et de ballonnements (une flore intestinale de bonne qualité est de nos jours très rare, il est donc très important de ne pas la modifier ou de la remettre en bon état).
Les Africains possèdent très peu d'enzymes (réinine) pour digérer le lait de vache. Ils sont donc plus exposés que les Occidentaux à des dérèglements digestifs aux conséquences fâcheuses. Le lait de vache et ses sous-Produits ( fromage, yaourt; beurre) sont contre-indiqués dans les pays tropicaux.

 

6. Les facteurs toxiques

 

Dans les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.
Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de stérilisation UHT, le fait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses enzymes.
Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse. Sous la chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie est nulle à haute température.
Choisir entre un lait cru et sa facilité d'assimilation et un lait cuit de longue conservation et sa facilité d'emploi, je dirai que cuit ou cru, il vaut mieux s'abstenir.
D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages, et plus spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du fromage ou des produits laitiers. Il faut donc se méfier de la fausse information concernant l’apport de calcium par les laitages. 
Et pour terminer, les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins, antibiotiques). Elles sont elles-mêmes alimentées par des produits forcés et traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme (sans parler des farines de cadavres de mouton dont on les a longtemps gavées et dont on commence à mesurer aujourd’hui les graves conséquences sous le terme de «maladie de la vache folle»).
Les produits laitiers d'Europe inondent le Marché et s'expatrient vers les autres pays, notamment les pays tropicaux dont le climat ne permet pas aux consommateurs leur assimilation : de nombreux problèmes de santé en découlent sans en soupçonner leur origine.
Pourquoi, au moment où les médias dénoncent la viande contaminée par la maladie de la vache folle, ne se préoccupe-t-on pas de la qualité du lait de vache ? Et pourtant, il semble logique de se poser, au moins la question.


Evolution pathologique

Le bébé supporte très mal le sevrage lorsqu’on lui substitue au lait maternel du lait de vache dit maternisé. Le rejet et les perturbations sont immédiats. Ses premières manifestations seront des selles qui s’éclaircissent (c’est une atteinte biliaire), des nausées et des vomissements pouvant aller jusqu'à l'étouffement, conséquence d'une intolérance au lait de vache, troublant la fonction stomacale ou biliaire. Des rougeurs, des boutons, des croûtes pourront surgir ainsi que des diarrhées. 
Les réactions du bébé seront d'autant plus fortes que celui-ci aura de la vitalité. La plupart des mamans, mal informées, persévèrent dans cette pratique. Le bébé, par nécessité, finit par s’adapter tant bien que mal à ce régime alimentaire non spécifique. 
Petit à petit, les manifestations d'un dysfonctionnement cesseront.
Le premier signal d'alarme se tait. On n'aura ni entendu ni supprimé la cause. La mère s'imaginera que tout est rentré dans l'ordre mais il n'en est rien. C'est grave, car le potentiel vital du bébé en sera affaibli, l'amenant vers un terrain fragilisé de moindre résistance.

L’encrassement tissulaire commence dès le plus jeune âge par des problèmes inflammatoires touchant la sphère ORL (sinusite, amygdalite, conjonctivite, mastoïdite, méningite). Si les inflammations catarrhales ne sont pas supprimées (allergie au lait de vache par exemple), celles-ci atteindront l'enfant dans les parties plus basses (cage thoracique) avec des pleurites, laryngites, trachéites, bronchites.

A la puberté, l'adolescent, soumis à de nouveaux processus hormonaux élimine tant bien que mal ses toxines par le biais de la peau. C'est ce que l'on appelle l'acné juvénile, qui passera progressivement comme les diarrhées du bébé ont progressivement disparu.

La cause demeurant, la situation reste inchangée. Les signes de carences se manifestent par des déminéralisations (dentaire et osseuse), des troubles du poids, d’attention, de vision, s’ajoutant aux fatigues et nervosité.

A l'âgé adulte, l'inflammation se propagera vers la sphère digestive avec des gastrites, colites, cystites, sigmoïdites. L'invasion inflammatoire se fait du haut vers le bas avec une progression plus ou moins rapide suivant l'état du terrain de chacun (potentiel vital fort, faible ou absent) et cette pathologie sera d'autant plus tenace et envahissante que les moyens pour arrêter sa progression ne feront qu'affaiblir le potentiel vital par absorption de toxines supplémentaires (médicaments) et fermeture des émonctoires (antibiotiques). Encore une fois, on essaie de soigner les effets et non d'arrêter la cause qui reste ici une intolérance à un aliment non spécifique.

Cette progression continuera tant qu'un redressement alimentaire correct ne viendra pas la stopper.

Toutes ces maladies chaudes inflammatoires, dites en "ites", se transformeront petit à petit en maladies froides, dites en "oses" (artérioscléroses, tuberculoses, canceroses).

Les maladies silencieuses sont les plus dangereuses et les plus vicieuses. Elles progressent sans crier garde car le potentiel vital de la personne s’est considérablement affaibli par la prise de médicaments en plus de la continuation de la cause provoquant la toxémie. La phase aiguë du début de la vie et sa force d'élimination (diarrhée, vomissement fièvre, acné, toux) vont peu à peu se transformer en phase silencieuse chronique où la maladie s'installe et s'incruste en formant kystes, polypes et indurations.

Les processus des défenses immunitaires seront grandement affaiblis et la pathologie accédera à un stade irréversible. Cette finalité est d'autant plus triste qu'elle aurait vu être facilement évitée.

L’intoxication à l’acide lactique

A l'âge adulte, nous avons perdu la quasi-totalité des lactases, enzymes indispensables à la digestion du lait. Cette enzyme est présente chez le bébé qui tête sa mère.

Si malgré cela, l’adulte consomme des produits laitiers, il va non seulement ne pas digérer cet aliment, mais créer un état de suractivation d’acide lactique qui en trop grand quantité dans l’organisme, deviendra toxique. En effet, une élévation de l’acide lactique au niveau cellulaire engendre une prolifération de cellules qui n’atteindront pas leur maturité, (la quantité détruit la qualité) et seront incapables de capter l’oxygène et d’éliminer les déchets. Ces perturbations de kystes et de tumeurs.

 

D’autres en parlent

Le Docteur Dufhilo (dans Vie et action) rend le lait de vache responsable d’encrassement et affirme qu’un retour à la bonne santé doit passer par un décrassage intelligent. Il a traité des malades présentant des tumeurs aux seins avec la suppression totale de tous les produits laitiers. Il propose aux malades d’en faire eux-mêmes l’essai et de se passer de lait durant un ou deux mois et de voir. Il propose également aux bien-portants de la faire en tant qu’expérience pour constater s’ils en retirent un regain de vigueur, entrain et endurance.

Le docteur Arturo Capdeville, constate des paralysés infantiles (polio) dues à la consommation de produits laitiers.

Les troubles de santé par l’apport quotidien de lait de vache sont nombreux : les maladies cardio-vasculaires, les inflammations, les allergies, les syndromes de mort subite chez le jeune enfant, les troubles nerveux mineurs et la schizophrénie.

L’intolérance à la béta-lacta-blobuline, une protéine du lait de vache, est très fréquente chez les nourrissons et ceux-ci ont le réflexe intelligent de la refuser. Ils pleurent, crachent, vomissent, ont des diarrhées, amis l’insistance bornée des adultes conduit son organisme dans un état de tolérance des antigènes du lait de vache.

Bruno Comby constate des améliorations des états de sida avec la suppression des laitages. Il déplore que l’homme soit le seul mammifère qui continue à boire du lait à l’âge adulte (à son désavantage) bien que notre sécrétion d’enzymes digestifs du lait (lactase) se tarisse à partir de l’âge de trois ans.

Pour le pédiatre Paul Gyorgy, le lait de vache est le meilleur pour le veau et le lait maternel est le meilleur pour le bébé.

Les Docteurs Dominique Gros, Richard Lennart et Paul Vesin encouragent l'allaitement maternel et déconseillent vigoureusement le lait de vache.                                               

 

 

 

 

Roland Fietta, naturopathe, prêtend que le lait de vache proyoque des obésités, des rhumatismes, infections, allergies, troubles nerveux, spasmophilie. En cas d’otite à répétition, il est nécessaire, dit-il, de réduire ou de supprimer le lait et les laitages. Il ajoute qu'en Scandinavie, on trouve des problèmes graves de dystrophie osseuse, des acromégalies d'origine hypophysaire osseuse, des néphroses du buveur de lait (le rein qui se transforme en cailloux).

Le Docteur Comet rend le lait responsable de troubles hormonaux par la présence quasi permanente de protéines lactées dans la région hypophysaire provoquant des freins hormonaux responsables de troubles des règles, de stérilité, de prise de poids, de mastoses et de kystes bénins de la glande mammaire. Par son acide butyrique corrosif pour l'être humain, mais physiologique pour le veau, il constate la présence de toxines agissant sur le foie qui sont responsables de nombreuses crises de foie, de colites, d'infections, de maux de tête, de rhumatismes.

Il conseille à la femme ménopausée de ne pas consommer de laitages à cause du risque d'ostéoporose car on obtient les effets contraires d'une reminéralisation avec les produits laitiers. Le lait de vache est trois fois trop riche en calcium et pas assez en vitamine D qui fixe le calcium (le Nouvel Objectif n' 4, mai I990).

Dans le «Droit à la Santé», il signale : «l'acide butyrique contenu dans le lait, le beurre et le fromage attaque la paroi intestinale, permettant un passage dans le sang des résidus contenus dans les excréments qui pourront être digérés. Cela équivaut à une surdigestion des excréments, phénomène normal chez le veau sous la mère qui grossit ainsi de 1 kg par jour pendant 6 mois……mais qui au-delà de cet âge, ne se nourrira que de végétaux.».                                                   

 

Dans la «Médecine végétale illustrée», du Docteur A Narodetzki, nous trouvons dans la rubrique lait de vache cette information : «le lait contient des germes infectieux parce que les vaches sont souvent atteintes d'une maladie infectieuse et de phtisie (sommelière). Son usage peut transmettre la tuberculose dans les poumons, le cerveau (méningite), les os et autres organes, la scarlatine et provoquer la diarrhée verte chez les nourrissons. Le lait est défendu dans l'enterocolite muco-membraneuse, dans les entérites parce qu'il favorise les bacilles protéolytiques qui existent dans les entérites et provoque des gaz, des ballonnements, et des douleurs».

Michio Kushi, spécialiste en rnacrobiotique, auteur de plusieurs livres, dit dans le Livre de la Macrobiotique: «Les produits laitiers ne rentrent pas dans l'art culinaire de la macrobiotique. Le lait de vache n'est bon que pour le veau».

Le Professeur Reinert (centre hospitalier intercommunal de Créteil) donne une information intéressante : «les anticorps IGA dans le lait maternel ont certes un rôle important mais les cellules vivantes comme les lymphocytes 11 et les macrophages sécréteurs d'interféron transmettent sans doute une information immunitaire durable se prolongeant pendant plusieurs mois». C'est Pourquoi il est si important d’allaiter le bébé au sein durant au moins les six premiers mois, au mieux durant trois ans.

Jane Cottinghan, dans son livre «Le biberon bébé», remarque que chez l'homme la consommation de lait d'animaux date de 10 000 ans et que son industrie s'est vraiment développée depuis 50 à 70 ans chez seulement quelques espèces humaines. C'est donc un phénomène relativement récent. L’ingestion de lait de vache chez le bébé provoquerait des infections intestinales incluant des diarrhées de type escherichia-coli et autres organismes, entérovirus, tandis que le lait maternel est un anti-infectieux, grâce à la présence d'une sécrétion d'immunoglobuline à lysozyme et de facteur bifidus.

Dans le dépliant de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs, tiré des éditions Objectif Santé, il est écrit : «Les laits maternisés, par leur apport de protéines animales et végétales, enterainent un excés d’urée et des déchets.»

Par quoi remplacer le Lait ?

Le lait de soja, les crèmes de dessert au soja, le tofu (obtenu en caillant le lait de soja), les yaourts au lait de soja, le lait d’amandes (obtenue en mixant des amandes avec de l’eau), le lait de céréales, le lait de riz, lait de sésame, lait d’orge..
   
  Un autre article de Sott.net                                                                                                     

Pourquoi le lait est si mauvais pour la santé


Gabriela Segura, MD
Health Matrix
sam., 05 juin 2010 12:00 CDT

 

Les produits laitiers - y compris tous les produits laitiers, lait, fromage, fromage blanc, yaourt, kéfir, crème glacée, etc. - sont liés à toutes sortes de maladies dont les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes, le cancer, les allergies, l'asthme, les maladies de l'appareil digestif, les problèmes de thyroïde, les maladies neurologiques, etc. La liste est sans limites et je voudrais pouvoir l'inclure ici mais par manque de place concentrons nous sur pourquoi tel est le cas. 

Le lait peut causer des problèmes de plusieurs manières : 

- par la sensibilité à la caséine, une protéine qui crée de grands ravages similaires à ce que fait le gluten du blé et d'autres céréales ; 

- par les allergies au lait qui peuvent se juxtaposer au problème précédent ; 

- par l'intolérance au lactose ; 

- par la nourriture que mange le bétail, qui peut contenir, entre autres choses, des lectines toxiques provenant des céréales ou de la nourriture OGM consommés. Le bétail peut contenir des hormones, des antibiotiques, des pesticides, des infections, etc ; 

- par d'autres problèmes également. 

Passons en revue les principes de base de chaque problème. 

La sensibilité à la caséine 

La protéine caséine dans les produits laitiers crée de grands dommages tout comme la protéine du gluten dans certaines céréales comme le blé. Elles peuvent déclencher une réponse auto-immune et/ou imiter les endorphines pour provoquer des changements de perception, d'humeur et de comportement. Le mécanisme impliqué est lié à la défaillance d'une enzyme particulière qui désassemble la protéine du gluten et de la caséine, un processus digestif nécessaire pour que nos corps extraient les nutriments de ces protéines. A cause de la défaillance de cette enzyme à accomplir son travail, un résidu non digéré de ces protéines subsiste, et pour notre système de défense immunitaire ce fragment ressemble à un virus. Ensuite, pensant que c'est un virus, nos corps déclenchent une réponse immunitaire pour protéger nos corps de « l'envahisseur. » Parce que ce fragment de gluten ou de caséine ressemble tant aux virus à l'origine de diverses maladies, il créera une réaction complexe, une réponse auto-immune dont on soupçonne qu'elle joue un rôle dans les diabètes de type I, la sclérose en plaques et l'autisme. Les réponses immunitaires complexes endommagent différents tissus chez différentes personnes, donc la gamme de maladies est très variée. Également, les fragments de gluten ou de caséine non digérés ressemblent à des drogues du genre opium qui peuvent avoir une influence significative sur notre comportement et notre cerveau. Ce sont littéralement des drogues - et c'est pourquoi les gens sont tellement accros aux laitages et au gluten ! 

Dans Detoxification and Healing, Sydney McDonald Baker, M.D. explique ceci comme suit (gardez à l'esprit que ce qui suit s'applique à la caséine du lait) :
Une personne moyenne et la plupart des médecins ne peuvent tout simplement pas croire que la difficulté à digérer et le traitement biochimique ou immunologique du gluten trouvé dans ces céréales peuvent causer un dommage substantiel. 

L'intolérance au gluten affecte approximativement une personne sur cent ; si vous regardez chez les personnes malades au lieu de la population générale, vous trouverez une incidence bien plus grande. Si vous avez des problèmes, n'importe quelle combinaison de symptômes que vous pouvez nommer ou même si vous avez été diagnostiqué avec une maladie et conservez des symptômes, éliminer brièvement le gluten de votre alimentation y remédiera. 

La sensibilité au gluten concerne la protéine dans les grains des céréales comme le blé, le seigle et l'orge. La sensibilité n'est pas la même chose qu'une allergie ordinaire. 

La plupart des sensibilités aux aliments implique des réactions différées et sont liées aux anticorps IgG (immunoglobine G - NdT). Il est très facile d'identifier les allergies alimentaires si vous avez une réaction immédiate, par exemple si vous avez une éruption cutanée après avoir mangé des fraises. Mais il est très délicat d'identifier une allergie alimentaire différée parce qu'il n'y a pas de lien de cause à d'effet bien net. Vous pouvez avoir des symptômes deux heures après, mais fréquemment ils n'apparaissent pas avant un à trois jours après avoir consommé l'aliment en question. Compliquant davantage les choses, les symptômes vont et viennent. Vous pouvez manger du gluten en toute impunité un jour mais avoir la diarrhée les trois fois suivantes où vous vous le permettez. Ou bien vos symptômes peuvent être cumulatifs et se produire seulement après avoir mangé du gluten un certain nombre de fois ou lorsque vous mangez une combinaison particulière d'aliments auxquels vous êtes sensible. 

Les allergies alimentaires différées peuvent engendrer à peu près n'importe quel symptôme et une maladie chronique implique souvent un état de vigilance immunitaire inappropriée dans laquelle l'allergie alimentaire se trouve impliquée même si ce n'est pas la cause du problème. Pour une certaine raison, votre système de défense immunitaire peut se retrouver bloqué en état d'alerte de haute vigilance et répondre, ce qui mène à des symptômes inflammatoires chroniques qui persistent et même empirent longtemps après que le déclencheur initial ait disparu. Lorsque cela se produit, votre système immunitaire peut développer une attitude bizarrement agressive envers une variété d'antigènes ou de substances étrangères dans votre corps, dont bon nombre se trouvent dans les aliments que vous consommez. 

Le blé et autres aliments qui contiennent du gluten et les produits laitiers peuvent ressortir positifs aux tests d'allergie alimentaire IgG mais cela produit en vous des effets qui ne sont pas vraiment allergiques mais sont arbitrés par des mécanismes qui nécessitent des semaines ou des mois pour être soulagés après l'élimination des aliments. 

Les enfants autistes se portent souvent suffisamment mieux avec un régime sans gluten [et un régime sans produits laitiers, c'est bien documenté] pour que cela vaille la peine de le poursuivre. Le régime évite le blé, le seigle, l'orge et tous les produits contenant ne serait-ce que des traces de la protéine (gluten) trouvées dans ces céréales. L'avoine est encore sujet à controverse ; certaines études ne montrent aucun effet négatif chez les individus sensibles au gluten, mais d'autres individus rapportent des réactions. La majorité des psychologues, médecins, enseignants, voisins et parents rejettent l'idée que quelque chose d'aussi innocent que le pain ou les spaghetti pourrait vous faire perdre l'esprit. Davantage de praticiens prescrivent chaque jour un régime sans gluten aux individus atteints de maladies comme la schizophrénie et l'autisme comme premier traitement au lieu de dernier recours. Si vous avez n'importe quel symptôme chronique, essayez d'éliminer le gluten de votre régime pendant une durée comprise entre trois semaines et trois mois pour voir quelle différence cela peut faire. 

Les médecins sont conditionnés à penser que chaque maladie a une cause distincte dont chacune produit une maladie distincte, il n'est donc pas surprenant qu'ils trouvent difficile de croire que la sensibilité à la protéine du blé, du seigle, de l'orge et peut-être de l'avoine pourrait produire une telle diversité d'états comme mal de tête, fatigue, malaise, dépression, toute sorte de problèmes digestifs chroniques dont la difficulté à prendre du poids, les douleurs abdominales, la diarrhée, la constipation, le colon irritable, les aliments non digérés dans les selles, le syndrome de Sjögren (yeux secs), l'épilepsie associée à la calcification du cerveau, un historique de migraines ou de problèmes digestifs ; l'ostéoporose, l'infertilité, les complications de grossesse comme la fausse couche, les enfants de faible poids à la naissance, le lymphome intestinal, le cancer de l'œsophage, les diabètes, les problèmes de thyroïde, la schizophrénie, l'autisme, la dermatite herpétiforme (une affection chronique de la peau avec de minuscules ampoules qui ressemblent à celles des infections par le virus de l'herpès). 

Il y a des preuves substantielles d'une association de causalité entre l'intolérance au gluten et ces problèmes. Et la liste grandit à mesure que des rapports de guérisons spectaculaires produites par un régime sans gluten attirent l'attention des chercheurs. 

Il y a des tests sanguins et urinaires qui peuvent prédire si vous vous sentirez mieux en éliminant le gluten de votre régime, mais aucun test sanguin ou urinaire n'est totalement décisif. La réponse à un changement de régime sera décisif pour vous. 

Les peuples originaires d'Europe du Nord, tout comme les peuples des Amériques, de l'Afrique et d'Extrême Orient, ne se sont pas adaptés à la consommation du blé parce que c'étaient des chasseurs-cueilleurs ou qu'ils pratiquaient une agriculture à base de maïs, de millet ou de riz, ainsi que de tubercules. [...] 

Pour comprendre la sensibilité au gluten, nous devons comprendre la digestion des protéines. Une protéine est un assemblage d'acides aminés. Les acides aminés assemblés sont appelés peptides et lorsque nous avons 100 ou presque acides aminés assemblés, nous avons une petite protéine. La plupart des protéines ont des centaines ou des milliers d'acides aminés et ils sont repliés sous des formes qui sont maintenues permanentes par des ponts, habituellement composés de soufre. La résistance de cet assemblage est très solide, et donc nous faisons confiance à nos tubes digestifs pour désassembler les milliers d'acides aminés de nos aliments en acides aminés individuels qui passent ensuite dans notre sang pour être ré-assemblés en nos propres protéines. Pour être plus précis, nos tubes digestifs utilisent les acides gastriques et les sécrétions alcalines de nos intestins, combinés aux enzymes digestives pour accomplir ce travail. Des enzymes spécifiques désassemblent les protéines en peptides. L'intolérance au gluten est lié au défaut d'une enzyme particulière, une peptidase appelée DPP4. 

Lorsque la même enzyme sort d'un lymphocyte, une cellule de notre système de défense immunitaire et qui fait apparemment un travail différent dans le corps, elle est appelée CD26. A cause de la défaillance ou de l'insuffisance de DPP4, un fragment non digéré de protéine, ou peptide, subsiste et il semble créer des problèmes d'au moins deux manières. Tout d'abord, ce peptide non digéré, semble familier au système de défense immunitaire, autrement dit, il produit un mimétisme fondé sur une faiblesse digestive chez les descendants des peuples qui n'ont pas mangé de blé suffisamment longtemps pour s'adapter. Cela entraînera des symptômes causés par le déclenchement d'une réponse immunitaire contre un peptide d'allure suspecte qui ressemblera à un virus pour notre système de défense immunitaire. Parce que le peptide dérivé du gluten est similaire à divers virus à l'origine de maladies, il génère une réponse défensive complexe de la part du système immunitaire, qui ne trouve pas ensuite de virus à tuer. L'étape suivante est l'endommagement des tissus par les anticorps qui visent le peptide. On soupçonne que ce triangle de stimulus viral, réponse immunitaire et dommage auto-immune est un thème commun à différentes maladies, comme le diabète de type I, la sclérose en plaques et l'autisme. La réponse immunitaire endommage différents tissus chez différentes personnes. 

La deuxième manière dont les peptides non digérés du gluten créent des problèmes, c'est en entrant dans le sang. Les peptides libérés par le gluten lorsqu'il y a défaillance de DPP4, possèdent un autre genre de mimétisme en plus de leur ressemblance avec les peptides des virus . Ces peptides ressemblent à l'opium et à la famille des drogues dérivées de l'opium : héroïne, morphine, codéine et autres dérivés semi-synthétiques. Cette compréhension est basée sur la découverte de peptides opioïdes dans l'urine d'individus atteints d'autisme et de schizophrénie, mais aussi des symptômes de manque dramatiques qui se produisent chez certains individus lorsqu'ils arrêtent le gluten. Le malaise et l'irritabilité ressemblent fortement à une version édulcorée des genres de symptômes observés dans l'arrêt de l'héroïne. 

La plupart des individus avec des symptômes liés au gluten commenceront à ressentir un soulagement quelques jours après l'arrêt total du gluten. Cela peut prendre entre trois semaines et trois mois. 

Nombre de médecins définissent le problème en termes de test de laboratoire, les tests de laboratoire sont destinés à indiquer la maladie cœliaque ce qui n'a pas nécessairement une corrélation à 100% avec tous les autres problèmes associés à la sensibilité au gluten. La maladie cœliaque est juste un type de spectre plus large de la sensibilité au gluten. [...] 

Tout ce que nous avons appris sur le gluten s'applique à la caséine, une des principales protéines du lait, le manque de DPP4, donc les peptides passent dans le sang où ils causent des dommages parce qu'ils suscitent une réponse auto-immune et/ou imitent les endorphines pour causer des changements dans la perception, l'humeur et le comportement ; mais il faut dire aussi que le lait peut vous causer des problèmes d'autres manières également. [...] 

Le manque de ces enzymes (peptidase) n'est pas seulement dû à l'hérédité, mais on croit aussi qu'il est dû à de multiples facteurs dont la toxicité (par exemple, la toxicité aux métaux lourds) qui finit par perturber leur fonction. Gardez à l'esprit qu'il n'y a pas vraiment de moyen d'éviter la toxicité aux métaux lourds car elle est répandue dans le monde entier. Toutefois, certains se détoxifient mieux que d'autres
On peut passer des tests de laboratoire pour diagnostiquer ce problème, mais ces tests n'ont pas été perfectionnés au point de pouvoir remplacer un changement de régime alimentaire. 

L'allergie au lait 

L'allergie au lait est un autre problème et il n'y a pas de frontière nette avec la sensibilité à la caséine. Elle peut aussi produire n'importe quel symptôme auquel vous pouvez penser. Les allergies impliquent médicalement une réaction du système immunitaire qui diffère du problème des peptides décrit ci-dessus. Lorsqu'il y a une réaction allergique aux protéines du lait (habituellement la caséine) il peut y avoir de l'urticaire, de l'eczéma, des tuméfactions, des démangeaisons ou des maladies digestives ou une réaction différée qui peut prendre pratiquement n'importe quelle forme ou maladie. Une réaction différée peut se produire à des intervalles variés et s'intensifier après avoir consommé des produits laitiers. 

L'intolérance au lactose 

C'est encore un autre problème lié au lait. Le lactose est un sucre que l'on trouve dans le lait de tous les mammifères et il est composé de deux sucres simples : le glucose et le galactose. Il y a des gens qui n'ont pas l'enzyme nécessaire pour séparer ces sucres afin que chacun puisse être absorbé dans le sang. Lorsque cela se produit, le lactose non digéré reste dans le tube digestif où la flore intestinale le consomme. Comme conséquence, il peut y avoir urgence d'aller à la selle, des crampes, de la diarrhée et des gaz. Des tests respiratoires à l'hydrogène peuvent mettre en évidence ce problème particulier d'intolérance au lactose. 

Le bétail douteux 

Les produits laitiers peuvent contenir des hormones, des produits chimiques, des pesticides, des antibiotiques, du sang, du pus, des lectines toxiques provenant des céréales consommées ou d'aliments OGM entre autres choses. Il y a eu aussi le souci des infections virales par le virus bovin de la leucémie (lié à la leucémie et aux lymphomes) ou un virus semblable à celui du SIDA. Les infections à la salmonelle, Escherichia coli et staphylocoques peuvent être remontées au lait également. Voyez par exemple la Milk Letter pour plus d'information. 

Autres problèmes 

Si vous n'avez pas entendu parler que les pays avec la plus grande consommation de produits laitiers ont les taux les plus élevés d'ostéoporose, maintenant vous le savez, et vous comprendrez pourquoi également. Cet extrait provient du livre The Enzyme Factor où Hiromi Shinya, M.D. résume d'autres problèmes avec le lait et les produits laitiers en général, y compris le yaourt :
Les principaux nutriments trouvés dans le lait sont les protéines, les graisses, le glucose, le calcium et les vitamines. Le lait est très populaire parce qu'il contient beaucoup de calcium et est censé empêcher l'ostéoporose. 

Mais la vérité est qu' il n'y pas d'autre aliment aussi difficile à digérer que le lait. Puisque le lait est une substance liquide fluide, il y a des personnes qui le boivent comme de l'eau quand ils ont soif, mais c'est une grossière erreur. La caséine, qui représente approximativement 80% des protéines trouvées dans le lait, s'agglutine immédiatement une fois dans l'estomac, rendant la digestion très difficile. De surcroît, ce composant est homogénéisé dans le lait vendu en magasin. L'homogénéisation signifie égaliser le contenu en graisses dans le lait en l'agitant. La raison pour laquelle l'homogénéisation est mauvaise est que lorsque le lait est agité, l'air s'y mélange, transformant les graisses du lait en une substance grasse oxydée - des graisses en état avancé d'oxydation. Autrement dit, le lait homogénéisé produit des radicaux libres et exerce une influence très négative sur le corps. 

Le lait contenant des graisses oxydées est ensuite pasteurisé à des températures élevées au dessus de 100°C. Les enzymes sont sensibles à la chaleur et commencent à être détruites au dessus de 93°C. Autrement dit, le lait vendu en magasin non seulement manque des précieuses enzymes mais la graisse est oxydée et la qualité des protéines est modifiée à cause des températures élevées. En un sens, le lait est la pire des nourritures. 

En fait, j'ai entendu dire que si vous donnez du lait vendu en magasin à un veau à la place du lait de sa mère, le veau mourra en quatre ou cinq jours. La vie ne peut être maintenue avec des aliments qui n'ont pas d'enzymes. 

LE LAIT CAUSE L'INFLAMMATION 

La première fois où j'ai appris combien le lait est mauvais pour le corps, c'était il y a plus de 35 ans lorsque mes propres enfants ont développé un eczéma constitutionnel à six ou sept mois. 

La mère des enfants a suivi les instructions du pédiatre, mais peu importe la quantité de traitement reçu, l'eczéma des enfants ne s'est pas amélioré du tout. Puis, vers l'âge de trois ou quatre ans, mon fils a commencé à avoir une diarrhée sévère. Et finalement, il a même commencé à avoir du sang dans les selles. A l'examen sous endoscope, j'ai découvert que le bébé montrait des signes précoces de colite ulcéreuse. 

Sachant que la colite ulcéreuse est étroitement liée au régime alimentaire, je me suis concentré sur le type d'aliment que les enfants mangeaient habituellement. Il s'avéra que lorsque les enfants commencèrent à développer de l'eczéma, ma femme avait arrêté de les nourrir au sein et avait commencé à leur donner du lait sur les conseils du pédiatre. Nous avons éliminé tout lait et produits laitiers du régime des enfants à partir de ce moment. Les selles avec du sang et la diarrhée, même l'eczéma, se sont calmés complètement. 

A la suite de cette expérience, j'ai commencé à obtenir une liste détaillée de la quantité de lait et de produits laitiers qui étaient consommés lorsque je questionnais mes patients sur leur historique alimentaire. Selon mes données cliniques, il y a une forte probabilité de développer une prédisposition aux allergies en consommant du lait et des produits laitiers. Cela se corrèle avec de récentes études sur l'allergie qui rapportent que lorsque des femmes enceintes boivent du lait, leurs enfants sont plus enclins à développer de l'eczéma. 

Au cours des 30 dernières années au Japon, le nombre de patients présentant eczéma et rhume des foins a augmenté à une vitesse étonnante. Ce nombre peut actuellement être aussi élevé qu'une personne sur cinq. Il y a de nombreuses théories quant à savoir pourquoi il y a eu une telle augmentation rapide du nombre de personnes avec des allergies, mais je crois que la cause première est l'introduction du lait dans les repas des écoles au début des années 1960. 

Le lait, qui contient de nombreuses substances grasses oxydées, endommage l'environnement intestinal, en augmentant la quantité de mauvaises bactéries et en détruisant l'équilibre de la flore intestinale. Par conséquent, des toxines comme les radicaux libres, les sulfures d'hydrogène et l'ammoniaque sont produits dans l'intestin. Des recherches sur le genre de processus par lequel ces toxines passent et le genre de maladies qui apparaissent sont toujours en cours, mais plusieurs articles scientifiques ont rapporté que le lait non seulement cause diverses allergies mais est aussi lié aux diabètes parmi les enfants. Ces articles de recherche sont disponibles sur Internet, donc je vous encourage à les lire vous-même. 

POURQUOI BOIRE TROP DE LAIT DONNERA DE L'OSTEOPOROSE 

La plus grosse des idées fausses sur le lait est qu'il contribue à prévenir l'ostéoporose. Puisque la teneur en calcium dans notre corps diminue avec l'âge, on nous dit de boire beaucoup de lait pour prévenir l'ostéoporose. Mais c'est une grossière erreur. Boire trop de lait crée en réalité l'ostéoporose. 

On croit communément que le calcium dans le lait est mieux absorbé que le calcium des autres aliments comme les petits poissons mais ce n'est pas entièrement vrai. La concentration de calcium dans le sang humain est normalement fixée à 9-10 mg. Toutefois, lorsque vous buvez du lait, la concentration de calcium dans votre sang augmente brutalement. Bien qu'au premier abord on dirait que beaucoup de calcium a été absorbé, l'élévation du niveau de calcium sanguin a une contrepartie.Lorsque la concentration de calcium dans le sang augmente brutalement, le corps essaie de revenir à un niveau normal en excrétant le calcium par les reins dans l'urine. Autrement dit, si vous essayez de boire du lait pour avoir du calcium, cela produit en réalité le résultat ironique de diminuer le niveau global de calcium dans votre corps. Les quatre grands pays laitiers - l'Amérique, la Suède, le Danemark et la Finlande - où beaucoup de lait est consommé chaque jour, connaissent de nombreux cas de fractures de la hanche et d'ostéoporose. 

Par contraste, les petits poissons et les algues que les Japonais consomment depuis des lustres et que l'on pensait faibles en calcium, contiennent du calcium qui n'est pas absorbé rapidement de manière à élever la concentration de calcium dans le sang. En outre, il n'y avait guère de cas d'ostéoporose au Japon à l'époque où les gens ne buvaient pas de lait. Même actuellement, vous n'entendez pas beaucoup parler de personnes qui ont de l'ostéoporose parmi ceux qui ne boivent pas de lait régulièrement. Le corps peut absorber le calcium et les minéraux nécessaires en digérant des petites crevettes, du poisson et des algues. 

POURQUOI JE METS EN DOUTE LE « MYTHE » DU YAOURT 

Récemment au Japon divers types de yaourt comme le « Caspian Sea Yogurt » et « l'aloe yogurt » sont devenus très populaires grâce à leurs bénéfices pour la santé largement publiés. Mais je crois que ce sont toutes des présentations erronées. 

Ce que j'entends souvent de la part de personnes qui consomment du yaourt est que leur état gastro-intestinal s'est amélioré, qu'ils ne sont plus constipés ou que leur tour de taille a diminué. Et ils croient que ces résultats sont dus aux lactobacilles trouvés dans tous les yaourts. 

Cependant, cette croyance dans les avantages des lactobacilles est douteux dès le départ. Les lactobacilles se trouvent à l'origine dans l'intestin humain. Ces bactéries sont appelées « bactérie résidant dans l'intestin. » Le corps humain a un système de défense contre les bactéries et les virus provenant de l'extérieur, donc même ces bactéries qui sont normalement bonnes pour votre corps, comme les lactobacilles seront attaqués et détruits par les défenses naturelles du corps si elles ne sont pas une bactérie résidant dans l'intestin. 

La première ligne de défense est le suc gastrique. Lorsque les lactobacilles du yaourt entrent dans l'estomac, la plupart sont tués par le suc gastrique. Pour cette raison, on a fait de récentes améliorations et les yaourts sont vendus avec le slogan, « lactobacilles qui atteignent votre intestin. » 

Toutefois, même si les bactéries atteignent l'intestin, leur est-il vraiment possible de travailler main dans la main avec les bactéries qui résident dans l'intestin ? La raison pour laquelle je mets en doute cette affirmation à propos du yaourt est parce que dans la pratique clinique, les caractéristiques intestinales des gens qui mangent du yaourt tous les jours ne sont jamais bonnes. Je soupçonne fortement que, même si les lactobacilles du yaourt atteignent vivants l'intestin, ils ne font pas travailler mieux l'intestin mais au contraire perturbent la flore intestinale. 

Alors pourquoi tant de gens sentent que le yaourt est efficace pour améliorer leur santé ? Pour beaucoup, le yaourt semble « guérir » la constipation. Ce « remède » toutefois est en réalité un cas léger de diarrhée. Voici probablement ce qui se passe :les adultes manquent suffisamment de l'enzyme qui décompose le lactose. Le lactose est le sucre qui se trouve dans les produits laitiers, mais la lactase, l'enzyme qui décompose le lactose, commence à diminuer dans notre corps à mesure que nous grandissons. C'est naturel en un sens, parce que le lait est quelque chose que boivent les enfants, pas les adultes. Autrement dit, la lactase est une enzyme qui n'est pas nécessaire aux adultes. 
Le yaourt contient beaucoup de lactose. Donc, lorsque vous mangez du yaourt, il ne peut pas être digéré correctement à cause du manque d'enzymes lactases, ce qui résulte en une indigestion. En bref, de nombreuses personnes développent une diarrhée légère lorsqu'elles mangent du yaourt. En conséquence, cette diarrhée légère qui est en réalité l'excrétion de selles stagnantes qui se sont accumulées dans le colon jusqu'alors, se trouve caractérisée par erreur comme un remède contre la constipation. 

L'état de votre intestin empirera si vous mangez du yaourt tous les jours. Je peux le dire avec confiance, sur la base de mes observations cliniques. Si vous mangez du yaourt tous les jours, l'odeur de vos selles et les gaz devraient être de plus en plus âcres. C'est une indication que votre environnement intestinal se dégrade. La raison à l'odeur est que des toxines sont produites dans le colon. Donc bien que les gens parlent des effets du yaourt sur la santé en général (et les sociétés de yaourt sont plus que satisfaites de vendre leurs produits), en réalité, il y a beaucoup de choses dans le yaourt qui ne sont pas bonnes pour votre corps.
Encore un autre problème avec les produits laitiers est leur contenu en lectine qui peut créer de grands dégâts aussi, y compris des maladies comme la sclérose en plaques, la schizophrénie, les maladies auto-immunes, l'arthrite rhumatoïde, etc. La sensibilité à la lectine est une autre histoire et elle semble liée à la qualité de la nourriture du bétail. Pour plus d'information merci de lire le Rapport sur les lectines

La solution 

Rappelez-vous que ces problèmes s'appliquent à tous les produits laitiers y compris le lait, le fromage, le yaourt, le kéfir, la crème glacée, etc. Lorsque la caséine est le problème, le lait cru avec tous ses avantages ne va PAS aider. Pensez-y comme à une drogue opioïde addictive qui satisfait une dépendance. Le beurre est considéré comme sûr pour certaines personnes, mais il doit être testé par unrégime d'élimination pour voir s'il est réellement toléré. Une bonne alternative est le beurre ghee1

Habituellement nous avons envie de ces aliments qui nous causent des problèmes et que nous ne supportons pas. Les gens ressentent généralement des symptômes de manque lorsqu'ils excluent ces aliments de leur régime, mais ces symptômes de manque ne sont que temporaires et peuvent être soulagés par des mesures naturelles. La solution est de suivre un régime d'élimination comme cela est expliqué ici. Testez-le ! Il comprend des astuces sur la manière d'éviter les symptômes de manque également. 

La seule période où nous devrions consommer du lait est lorsque nous sommes bébés et alors ce doit être du lait maternel. Nous ne sommes pas censés boire du lait d'autres animaux. En tant qu'adultes, nous ne devrions pas consommer de produits laitiers. Je crois que tout le monde tire avantage de l'élimination des laitages et du gluten de son régime et que suivre le régime d'élimination pour détecter les allergies et les intolérances alimentaires est la première clé pour recouvrer la santé. Les sensibilités alimentaires peuvent se manifester non seulement dans une myriade de maladies, mais aussi, les maladies chroniques impliquent un état de vigilance inappropriée de notre système de défense immunitaire dans lequel les allergies alimentaires sont impliquées même si ce n'est pas la cause du problème - ce qui mène ensuite à une inflammation chronique qui se transforme en maladie ! 

Lectures complémentaires 

Origines de l'agriculture - La civilisation est-elle apparue pour satisfaire une dépendance ? 

La lettre du lait 

La face sombre du blé : Nouvelles perspectives sur la cœliaquie et l'intolérance au blé ( en français) 

Ouvrir la boîte à pain de Pandore : Le rôle critique de la lectine du blé dans les maladies humaines 

Détoxication et guérison : La clé vers la santé optimale de Sidney MacDonald Baker, M.D. 


Drogue légale : Le lait est une drogue fortement encouragée
1 - Type de beurre liquide utilisé en Inde pour la cuisine. Il est fait à partir de lait de vache ou de buffle et est clarifié par ébullition.


04/09/2011

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