Top dix des raisons pour lesquelles la plupart des études de remèdes sont frauduleuses
Voici le top dix des raisons pour lesquelles vous ne devriez pas faire confiance à la plupart des essais de médicaments :
10. Astuces de statistiques
Les astuces de statistiques servent couramment à donner une impression très éloignée de la réalité. Chez des gens bénéficiant d'un médicament, une augmentation de 0,5% à 1,0% sera dite doubler les bienfaits. Bien que techniquement vrai, considérer honnêtement la réalité montre qu’à peine deux personnes sur deux cents ont été avantagées, contre une personne sur deux cents.
Mais les titres, « Le nouveau remède double le nombre de vies sauvées, » s’étalant en grosses à la une des journaux sont tellement plus excitant – et ils inciteront des gens à réclamer un médicament offrant peu d'avantages véritables.
9. Le modèle de référence est facile à contrefaire
Le test en double aveugle contre placebo, le soi-disant « standard-or » de l’évaluation des remèdes, peut être contrefait d’un certain nombre de façons, toutes utilisées par l’industrie pharmaceutique. Les placebos sont eux-mêmes une supercherie. La plupart des études ne précisant pas en quoi consiste le placebo, il est ainsi facile de simuler tous les effets des résultats de tests. Une pratique courante consiste à donner à chaque potentiel candidat au test un véritable placebo, et s’il réagit de quelque manière que ce soit, il est immédiatement éliminé. Bien que cette ruse ne soit jamais documentée, elle a la capacité d’éliminer un grand pourcentage de buveurs de placebo qui auraient normalement manifesté un plus grand nombre de réactions, ce qui fausse les résultats du test en faveur du remède.
8. Des années après, des études honnêtes établissent l’absence d’efficacité
La supercherie des études de médicaments pharmaceutiques est confirmée maintes et maintes fois par des études honnêtes, qui démontrent l'absence d'efficacité du remède et l'ampleur des effets indésirables. Malheureusement, ces études n’étant en général pas financées par l’industrie pharmaceutique, elles ont donc des difficultés à se faire publier dans les revues les plus prestigieuses, de sorte que leurs conclusions peuvent rester relativement inaperçues.
7. Le service des auteurs fantômes (nègres)
Les études sur les remèdes sont une fois sur deux écrites par des écrivaillons embauchés, et non pas par les auteurs cités. Leur job consiste à inventer des résultats, et non pas à fournir une évaluation honnête des tests.
6. Revues médicales à la botte de l’industrie pharmaceutique
Les revues médicales qui publient les études sur les médicaments sont généralement dépendantes financièrement de la publicité de l’industrie pharmaceutique. Naturellement, c’est logique. Sinon, comment pourrait-elle publier sa pseudo-science fait passer pour fondée ?
5. Conclusions ne reflétant pas les résultats
Les conclusions des études reflètent rarement les résultats réels. Comme nous le documentons encore et encore sur Gaia Health, l’actualité répète systématiquement comme un perroquet les communiqués de presse pondus pour les tests de médicaments. Leur lecture attentive – surtout quand ils clament la positivité des résultats de tests de produits pharmaceutiques, montre le plus souvent que les résultats divergent des conclusions. La corruption est si profonde qu’il apparaît que les résultats sont souvent hors de propos. Les auteurs font tout bonnement des affirmations du style 2+2 = 5. Les médias rapportent aveuglément les fausses conclusions.
4. Tests réalisés en des lieux inexplicables
La plupart des tests de médicaments sont dorénavant effectués dans des pays pauvres, où il est souvent facile de cacher les données et où la population peut ne pas être dans le même état de santé que celle pour qui les médicaments seront prescrits après homologation.
3. Entreprises payées par l’industrie pharmaceutique pour réaliser les tests
Il existe un business énorme et profitable produisant des tests de médicaments. Les compagnies pharmaceutiques choisiront naturellement les entreprises qui produisent les résultats qu'elles souhaitent. C’est pourquoi les entreprises essayeront manifestement de présenter les résultats que l’industrie pharmaceutique veut voir. Sinon, il n'y aura pas beaucoup de reconductions d’affaires, et ces entreprises disparaîtront. Les entreprises comme Quintiles Transnational and Pharmaceutical Product Development ne sont pas devenues énormes en pondant des résultats qui s’opposent à l’homologation des médicaments.
2. Résultats négatifs cachés
L’industrie pharmaceutique cache régulièrement les résultats si catastrophiques qu'il est impossible de trouver le moyen de les manipuler. Il n'existe aucune exigence de transparence dans les tests de médicaments. Les résultats négatifs ne sont quasiment jamais rapportés.
1. Le fric de l’industrie pharmaceutique corrompt le système
Même quand l’industrie pharmaceutique n’achète pas directement les résultats qu’elle souhaite, elle le fait sûrement indirectement. Elle finance les départements universitaires, les chaires, et les laboratoires. Elle paie des médecins pour faire du matraquage publicitaire pour ses spécialités. Les compagnies pharmaceutiques contrôlent les organismes qui sont censés les surveiller, comme le CDC, le NIH et la FDA. Elles s’assurent les services – en leur payant de gros salaires – des gens chargés de leur supervision, tant avant qu’après leur service dans les organismes gouvernementaux. Ces gens étant généralement aux manettes des organismes, ils ont ainsi créé une culture de servilité envers l’industrie pharmaceutique.
Les tests de médicaments sont financés par l’industrie pharmaceutique
Presque tous les essais de médicaments sont financés par les sociétés pharmaceutiques qui s’apprêtent à en tirer profit. C'est un conflit d'intérêts flagrant et évident, qui découle des dix abus énumérés plus haut.
L’industrie pharmaceutique finance chaque aspect du pseudo-test de remèdes. Elle achète les résultats qu’elle désire. Elle soudoie en réalité les gens responsables de la réglementation. Elle définit chaque aspect du test, de sa conception à sa localisation, en passant par qui le gère, l’écrit, le publie, et enfin, l’homologue.
Faire confiance à des tests fait dans pareil système est téméraire. Malheureusement, en tant que consommateur de remèdes approuvés par ce système complètement corrompu, le public est choisi dans le rôle de l’andouille.
Original : www.gaia-health.com/articles351/000356-top-ten-reasons-drug-studies-fraud.shtml
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
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